Pourquoi et comment la politique économique de Tebboune est en train d’échouer
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Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : une analyse approfondie de la politique économique menée actuellement par le régime Tebboune nous permet de constater qu'elle est en train d'échouer dangereusement au détriment du bien-être et la sécurité de la population algérienne. Prenons un seul et précieux volet : la cherté de la vie ou l'inflation. Pour soulager et protéger les algériennes et algériens face à la hausse affolante des prix, le régime Tebboune a opté pour deux mesures : augmenter les salaires et revenus des fonctionnaires, salariés du public, revaloriser les pensions des retraités et augmenter l'allocation chômage. 7,5 millions d'algériens sont censés bénéficier d'une augmentation de revenus. En deuxième lieu, le régime Tebboune a procédé à l’appréciation du dinar, à savoir l'augmentation de sa valeur face aux principales devises internationales, avec pour objectif de contenir l’inflation importée. Après plusieurs années de dépréciation continue (-6,2% par année en moyenne entre 2014 et 2021), la Banque d’Algérie est intervenue au S2–2022 pour permettre l’appréciation du dinar vis-à-vis du dollar US, dans l’objectif de contenir l’inflation importée.28 Ainsi, le dinar a grimpé de 4,0% en un semestre vis-à-vis de l’Euro (+7,0% en 2022, retrouvant son niveau de 2020), de 6,2 % vis-à-vis le dollar US (+0,8% en 2022, retrouvant son niveau de la fin-2021) et de 9,4% relativement au Yuan (+9,3% en 2022, retrouvant son niveau de la fin-2020). Mais ces mesures ont-elles été efficaces pour le pays ? Malheureusement, non ! Pourquoi ? D'abord, les augmentations de salaires ont touché uniquement les fonctionnaires et salariés du secteur public qui ne produit aucune richesse particulière pour le pays puisque, à l'exception de Sonatrach et certaines de ses filiales, les sociétés étatiques sont toutes déficitaires et en situation de quasi-faillite, maintenues en vie artificiellement par le gouvernement. Le secteur privé est celui qui emploie entre 63 et 65 % des travailleurs algériens et n'a pas du tout bénéficié de ses augmentations de revenus. Comme les fonctionnaires, les chômeurs et retraités ne produisent pas de richesses pour l'économie algérienne. Cela signifie que ces augmentations de salaires n'ont pas permis de booster la croissance économique du pays puisqu'elles profitent à des personnes qui n'apportent de la valeur ajoutée à la production nationale. Celle-ci est demeurée faible parce que le secteur privé est ignoré et méprisé par le régime Tebboune. Preuve en est, fin-2022, seulement 35% du crédit bancaire était dirigé vers le secteur privé en Algérie alors 27% vers les Entreprises Publiques Etatiques appelées EPE, et 39% vers le Trésor public. Le Régime algérien dépense beaucoup d'argent pour des entités et individus qui ne travaillent pas ou qui travaillent peu pour rapporter des richesses au pays. Mais il ignore les secteurs producteurs d'emplois et de richesses comme les entreprises privées et industrielles. La conséquence est l'augmentation du niveau de la cherté de la vie, du chômage, de la misère sociale et de l'inflation car au lieu d'investir dans des projets de production réelle, le régime Tebboune dilapide de l'argent public à nourrir des rentes sociales comme les fonctionnaires de l'Etat. Sans aucune production suffisante pour doper la croissance économique du pays et de répondre aux besoins de la population algérienne, le sous-développement économique du pays s'est aggravé et la dépendance aux importations depuis l'étranger s'est prolongée. Décryptage et explications. • #alger #pouvoir_algérien #tebboune #abdousemmar #algériens #algérie #importations #exportation #croissanceéconomique #inflation #dinar #chômage #fonctionnaires #emploi #pauvreté #development #tebboune #etats #public #monnaie
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