Casablanca 1942 Suite Max Steiner
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Le projet de l'Avenue Royale, ce lien urbanistique entre bord de mer et centre-ville, dont l'idée remonte à la réalisation de la Mosquée Hassan II, n'est manifestement pas près de voir le bout du tunnel à court terme, alors que de nouveaux projets, tels la marina de Casablanca ou la nouvelle ville d'Anfa, dont l'initiative est plus récente, sont entrés dans leur phase concrète. Lors de sa dernière réunion tenue la mi-avril, le conseil d'administration de la Société nationale de développement et d'aménagement communal (Sonadac) chargée spécialement du dossier a constaté que le relogement des habitants des anciens quartiers de la médina concernés par ce projet à la cité Nassim ne devrait pas se terminer avant... 2018. Il reste encore 8 800 ménages sur les 10 000 recensés en 2008. La tâche n'est donc pas aisée. «En 2009, nous n'avons pas réussi à reloger beaucoup de familles à cause du manque de logements», explique Abderrahim El Hassani, Dg de la Sonadac. Le problème du foncier est une des principales causes. Sur les 200 ha prévus pour la cité, la société dispose déjà de la moitié, mais l'autre moitié est très atomisée, c'est-à-dire qu'elle est partagée en de multiples propriétés privées indépendantes. Par conséquent, son acquisition et sa viabilisation constituent un problème délicat que la Sonadac entend résoudre avec la procédure d'expropriation. • En attendant, M. El Hassani promet que les constructions vont se poursuivre sur le foncier disponible. «Nous espérons mettre en chantier de nouveaux logements dès juin prochain. En parallèle, nous envisageons d'acquérir des logements pour les proposer aux familles concernées afin de ne pas rompre avec la dynamique de relogement», ajoute le Dg de la Sonadac. Selon les prévisions du management, 2 000 relogements seront réalisés, en moyenne, par année, à compter de 2014 contre quelques centaines actuellement. • Les plans d'aménagement propres au projet Nassim ne sont pas encore rendus publics • Toutefois, cet objectif risque d'être contrarié par le schéma directeur de Casablanca et ses 33 plans d'aménagement qui ne sont toujours pas publiés. En effet, le quartier Nassim qui, depuis le lancement du projet de l'Avenue Royale, a été le premier choix de la Sonadac pour le relogement des familles concernées, ne serait pas constructible selon le schéma directeur de la ville. «Une grande partie de Nassim devrait être réservée à des espaces verts. Les plans d'aménagement propres à ce quartier n'ont pas encore été rendus publics et il est par conséquent difficile de savoir quelles sont les parties concernées et celles qui ne le sont pas», confie une source à l'Agence urbaine de Casablanca. • A l'amont du relogement, l'évacuation des familles concernées par le projet crée également quelques soucis. A commencer par le nombre des familles recensées qui ne cessent de croître au fil des années. A ce propos, le management de la société assure que seuls les 8 800 ménages clairement identifiés bénéficieront de la subvention de 130 000 DH pour l'achat d'un appartement de 200 000 DH, le reste, 70 000 DH, devant être financé par un crédit garanti par le Fogarim. Avec l'élévation du prix des logements sociaux à 250 000 DH, c'est une autre équation qu'il s'agira de résoudre. La Sonadac fait savoir que l'évacuation et le relogement lui coûtent 12 000 DH par m2. «Il s'agit là d'une charge dont nous nous acquittons depuis 1992, date du lancement du projet», tient à préciser M.El Hassani. En effet, pour pouvoir évacuer un bâtiment situé dans la limite de l'Avenue Royale, la société indemnise le propriétaire du terrain, celui du bâtiment et propose un relogement subventionné aux locataires du bâtiment... Signalons qu'en droit musulman, le terrain et le bâtiment qui est dessus peuvent avoir deux propriétaires différents et cet exemple est très fréquent dans l'ancienne médina de la métropole. Rappelons que le projet de l'Avenue Royale a été initialement présenté par l'Agence urbaine de Casablanca dans le cadre de l'édification de la Mosquée Hassan II. Sur une superficie de 50 ha, ce projet tend à créer un grand boulevard joignant la place Mohammed V et la Mosquée Hassan II, bordé de grands immeubles. Mais la création de cette voie exige la destruction d'un grand nombre d'immeubles d'habitation et le relogement d'une population estimée par les statistiques de 1995, date de démarrage de l'activité de la Sonadac, à 11 500 ménages. A ce jour, il y a eu distribution d'un grand nombre d'immeubles et le relogement en faveur de 3 000 ménages. • http://www.facebook.com/CasablancaMor...
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