La Croix glorieuse du Christ











>> YOUR LINK HERE: ___ http://youtube.com/watch?v=xFgK8JPHnUg

Le 14 septembre, l’Église fête la Croix glorieuse du Christ, et le lendemain, elle fait mémoire de Notre Dame des douleurs. Le mystère de la Croix est inséparable de la puissance de la résurrection. • #croix #jesus #resurrection • Lire sur mon blogue, d'autres articles sur cette fête: https://www.jacquesgauthier.com/compo... • Instrument de supplice réservé aux condamnés à mort, la croix est devenue un signe de bénédiction par la mort et la résurrection du Christ. C’est un baiser sur nos fronts, une fierté au cœur de tout baptisé, comme il est dit à l’antienne d’ouverture de la fête de la Croix glorieuse, le 14 septembre : « Que notre seule fierté soit la Croix de notre Seigneur Jésus Christ. En lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection; par lui, nous sommes sauvés et délivrés ». • Ce bois de vie nous a ouvert la porte du paradis, ainsi nous pouvons rendre gloire au Père tout-aimant, « car tu as attaché au bois de la croix le salut du genre humain, pour que la vie surgisse à nouveau d’un arbre qui donnait la mort et que l’ennemi, victorieux par le bois, fût lui-même vaincu sur le bois, par le Christ, notre Seigneur » (Préface de la Croix glorieuse). • Depuis que Jésus l’a portée, c’est la croix maintenant qui nous porte : « Qui regarde vers lui resplendira ». Élevé de terre, il attire nos regards pour nous montrer le Ciel. Au corps à corps avec la mort, nous sommes là près de son visage, enfants prodigues et bons larrons, avec Notre-Dame des Douleurs, dont nous faisons mémoire le lendemain de la fête de la Croix. • La mystique Georgette Faniel, qui vécut discrètement à Montréal de 1915 à 2002, a été configurée au Christ jusqu’à partager ses épreuves dans sa chair pour son corps qu’est l’Église. Elle nous enseigne que l’essentiel ne se trouve pas dans la souffrance, mais dans l’amour, surtout si nous ne ressentons aucune consolation ni satisfaction dans la foi. Elle a marché à la suite de Jésus en renonçant à elle-même et en prenant sa croix, non par amour de la souffrance, ce qui serait du dolorisme, mais par amour du Christ qui nous invite à aimer comme il a aimé. • L’amour et la joie ne sont pas incompatibles avec la croix, car ils embrassent toute souffrance. Le 28 avril 1991, Georgette Faniel le rappelle au franciscain croate Janko Bubalo : • Une croix acceptée par amour de Dieu devient légère, parce que l’amour est pur et puissant. C’est ce qui a fait la force des martyrs. Cette foi en la puissance de l’Amour de Dieu sur nous dans les épreuves et les croix, dépasse notre intelligence. C’est seulement avec l’humilité de Marie, le pouvoir de la grâce, que nous pouvons saisir un peu le sens des épreuves et la valeur de la Croix. » (Jacques Gauthier, Georgette Faniel, le don total, Novalis, 2018, p. 216-217) • Une autre mystique québécoise, la bienheureuse Dina Bélanger (1897-1929) a trouvé la joie en s’unissant à la croix de Jésus avec Marie. Elle a expérimenté sa propre faiblesse dans la maladie, s’abandonnant en toute confiance à la puissance du Christ qui s’est déployée dans son âme. Elle a bu au calice de la Passion de Jésus pour consoler son cœur et coopérer au salut des âmes. Affaiblie par la tuberculose, elle écrit le 14 septembre 1928, fête de la Croix glorieuse : Dieu aime les âmes d'un amour si grand qu'il met son bonheur à changer pour elles en jouissances toutes leurs souffrances. Il veut que déjà sur la terre les âmes soient heureuses dans la souffrance par l'amour divin. C'est pourquoi les âmes qui aiment Dieu véritablement trouvent tant de bonheur dans la croix, malgré les répugnances de leur nature. C'est qu'elles trouvent et aiment Dieu en tout ce qui les contrarie. (Jacques Gauthier, Je donnerai de la joie. Entretiens avec Dina Bélanger, Novalis/Emmanuel, 2019, p. 177) • Nous n’avons pas à rechercher la croix, elle arrive par elle-même sur les chemins d’Évangile que nous prenons à la suite du Christ. Sur cette voie étroite, nous rencontrons des humiliations, des incompréhensions, des rejets, des tentations, avant de connaître la gloire de la résurrection dans le Christ, tel que promis. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. (Jean 3, 17) • Pour aller plus loin, lire ces articles de mon blogue: • https://www.jacquesgauthier.com/compo... • https://www.jacquesgauthier.com/compo... • Lire aussi mon autobiographie spirituelle En sa présence (Artège/Novalis): https://www.jacquesgauthier.com/?view... • https://www.jacquesgauthier.com

#############################









New on site
Content Report
Youtor.org / YTube video Downloader © 2025

created by www.youtor.org