quotLe Malade imaginairequot de Molière Ecoutez Révisez EN FRANÇAIS DANS LE TEXTE
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Video Source: www.youtube.com/watch?v=5OYwZijnoqU
Une émission de France culture du 05/09/2020 par Olivia Gesbert • • La pièce a été enregistrée en studio par France Culture (réalisation Christine Bernard-Sugy - avec Alain Pralon dans le rôle d'Argan, Catherine Hiegel dans le rôle de Toinette et Julie Sicard dans le rôle d'Angélique, et une musique originale de Marc-Olivier Dupin). • Une pièce écrite par Molière pour divertir son public. Peut-être l’avez-vous déjà étudié, au collège, avant même le lycée, où elle est au programme cette année. Jugée plus facile, avec moins de niveau de lecture ou de profondeur philosophique que Dom Juan, Tartuffe ou encore le Misanthrope... • Créée en 1673, Le malade imaginaire, c’est d’abord le rire, salutaire selon Rabelais, bon pour la santé. On y rit aux dépens des fameux « médecins de Molière », imposteurs et prétentieux, et surtout tellement ridicules, eux aussi. On y rit aussi aux dépens d’Argan, hypocondriaque, obsédé par une maladie qu’il n’a pas, et qui empoisonne tout le monde avec son angoisse. Mais dans cette pièce faussement légère, ou pas uniquement, il est aussi question de vie et de mort. La vie, c’est Toinette qui en est la gardienne. La mort, c’est Béline qui en incarne le danger. Plus qu’une simple affaire de chaise percée, la rétention est donc une pathologie existentielle à prendre très au sérieux … • En réalité, Argan est-il vraiment malade ? Mais non, on vous l’a dit, c’est le « malade imaginaire » : il prétend l’être, et si personne n’est dupe, certains ont intérêt à le conforter dans son délire. Tandis que d’autres tentent de déplacer du foie au poumon, son point de fixation. Pour qu’il respire la vie. Et pour « vider le fond du sac ». Quel sac ? On ne sait pas très bien... Une chose est sûre, ce ne sont ni les purges ni les lavements de Monsieur Purgon qui régleront le problème. Car si Argan feint constamment, il ne joue pas. Il souffre bel et bien, mais d’une autre maladie. Il est malade de lui-même, enfermé dans sa « vision » / son imaginaire. Malade de sa folie, de sa monomanie, coincé dedans. Scatologie et psychiatrie vont de pair, chez cet homme qui somatise. Un seul remède dès lors, l’amour et la comédie. pour accéder à « l’autre scène », celle de son inconscient, dirait aujourd’hui un psychanalyste. Le théâtre est une médecine alternative, n’est ce pas ? • Les extraits du Malade imaginaire diffusés (Acte 1, scènes 1, 2). Ils sont d'une version mise en scène par le suisse Claude Stratz, décédé en 2007, alors que la pièce se jouait à la Comédie Française. En hommage, la pièce a été enregistrée en studio par France Culture (réalisation Christine Bernard-Sugy - avec Alain Pralon dans le rôle d'Argan, Catherine Hiegel dans le rôle de Toinette et Julie Sicard dans le rôle d'Angélique, et une musique originale de Marc-Olivier Dupin). • Texte étudié - Le Malade imaginaire (Acte I, scènes 1 à 5) • Analyse littéraire (M. Patrick Laudet) et grammaticale (Mme Catherine Mottet) par les inspecteurs généraux du ministère de l'éducation, des sports et de la recherche. • D'autres titres pour vous aider à préparer le baccalauréat • https://www.dismoi.eu/medias/files/ne...
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